Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog

Un sport en or !

Photo de gymnaste1013

gymnaste1013

Description :

se blog ne parle que de gym donc pour les adéptes bonne visite !!

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 18/04/2007 à 06:53
  • Mise à jour : 16/06/2007 à 05:31
  • 73 articles
  • 13 commentaires

Ses archives (73)

  • montage de cherlotte mackie
  • 5 ans
  • lla petite gym
  • douleure

» Suite

Ses fans (1)

  • lolottemanon

Abonne-toi à mon blog !

RSS

la poutre

La conquête de l'équilibre à la poutrePendant plus de 70 secondes, sur une bande large de dix centimètres, la gymnaste se joue des lois de la pesanteur. Cet exercice associe acrobaties, souplesse, équilibre, rythme et expression. Une technique de précision et un grand pouvoir de concentration sont les clefs de la réussite à cet appareil de vérité.
La gymnaste alterne sauts, mouvements acrobatiques et d'équilibre selon un déroulement chorégraphique (environ 5 longueurs). C'est un appareil très redouté où les chutes sont fréquentes. N'oublions pas qu'au début, cet appareil n'était qu'un tronc d'arbre rond et écorcé.

Longueur : 5m
Largeur : 10cm
Hauteur : 1m20
Durée du mouvement : 1mn10 à 1mn30

Championne de France 2006 : Rose-Eliandre BELLEMARE
Championne d'Europe 2006 : Catalina PONOR (ROU)
Championne du Monde 2006 : Iryna KRASNIANSKA (UKR)
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.25.113) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 09 mai 2007 08:35

les barres asymétrique

L'éloge de la virtuosité aux barres asymétriquesTrès spectaculaire, c'est un cocktail de force, de précision, de concentration et de courage. La gymnaste, sans temps d'arrêt, évolue sur les deux barres, alternant des phases d'appui et de suspension, des salto, des changements de face et des grands tours. La sortie est une combinaison de rotations, avant, arrière ou longitudinale. La jeune fille ne peut enchaîner plus de 4 figures à la même barre.
Les enchaînements aux barres asymétriques comportent au minimum dix éléments en suspension, en appui ou en libre, avec élan. Les barres asymétriques sont en bois avec armatures en fibre de verre ou d'acier.

Hauteur de la barre supérieure : 2m40
Hauteur de la barre inférieure : 1m60
L'écartement des barres est réglable selon la taille de la gymnaste.


Championne de France 2006 : Isabelle Severino
Championne d'Europe 2006 : Elizabeth TWEDDLE (GBR)
Championnes du Monde 2006 : Elizabeth TWEDDLE (GBR)
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.25.113) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 09 mai 2007 08:36

alicia sacramone

Alicia Sacramone
Qui a peur d'elle?

Forte de ses deux victoires en Coupe du Monde depuis le début de saison, l'Américaine Alicia Sacramone faisait figure d'épouvantail dans l'épreuve de la table de saut à l'approche des Internationaux de France. Fidèle à sa réputation, elle s'est emparée à Bercy d'un troisième titre à cet appareil.






Cette gymnaste très talentueuse est avant tout un beau brin de jeune femme de 17 ans : blonde, une peau couleur pain d'épice, un sourire ultrabright, voilà les principaux attraits de la belle. Une jolie poupée de caoutchouc qui sait allier le dynamisme à élégance et qui plaît tout autant pour sa puissance que pour sa plastique agréable. La qualité première et évidente de cette gymnaste est son explosivité. Elle réussit tout particulièrement au saut et au sol. Elle possède néanmoins un solide programme à la poutre qu'elle ne parvient pas toujours à stabiliser en compétition. Les barres restent son point faible sur lequel elle a fait l'impasse lors des Internationaux de France. Mais ne retenir que le côté acrobate de sa gymnastique serait réducteur car au delà du full-in, de la triple vrille ou du double carpé, il y a aussi une présence et un sens artistique évident sur le praticable. Les cinq années de danse avant la gymnastique ne sont sans doute pas étrangères à cette heureuse alchimie.



Cette victoire parisienne au saut s'était pourtant bien mal engagée après une chute lors des qualifications. Blessée dans son orgueil, la gymnaste a su se ressaisir et piler en finale un superbe Yurchenko double vrille faisant ensuite la différence sur son second saut en lune vrille avant et demie le corps carpé (la Française Coralie Chacon exécutait ce même saut le corps groupé). Au delà de la difficulté des sauts c'est l'amplitude de leur réalisation qui laissa le public pantois et les juges entendus.

"Je suis très contente de gagner ici, mes victoires précédentes m'avaient certes donné confiance mais rien n'est jamais acquis d'avance. Mon objectif principal reste les mondiaux en novembre ", confiait-elle à l'issue de la conférence de presse. Je pense ajouter un demi-tour supplémentaire dans mon saut en Yurchenko pour faire la différence."

Alicia caresse, avec une détermination affermie par ses dernières victoires en Grand Prix, le rêve de devenir la première Américaine championne du Monde au saut. En Décembre dernier lors de la finale de la Coupe du Monde à Birmingham, elle se payait le luxe de devancer la championne olympique en titre, la Roumaine Monica Rossu. Une victoire acquise d'une courte tête (seulement vingt-cinq millièmes séparaient les deux gymnastes), mais qui la propulsait de l'ombre à la lumière, dans la sphère des meilleures au saut. Les réactions face à cette étonnante victoire ne tardèrent pas à son retour chez elle. Des changements feutrés, des regards et des gestes de ses coéquipières trahissent désormais un respect mêlé d'inquiétude dans l'équipe américaine au sein de laquelle la concurrence est intense. A chaque camp d'entraînement organisé par Martha Karoly, les gymnastes sont soumises à un contrôle permanent, une quasi-compétition sur quatre jours où les meilleures participeront aux prochains regroupements tandis que les plus justes sont renvoyées manu militari à la maison pour parfaire leurs exercices. Pour parvenir à ce degré d'excellence, Alicia compose avec deux séances quotidiennes d'entraînement. Une heure et demie de travail par jour rien qu'à la table de saut soit l'équivalent de dix de chacun de ses deux sauts. Une somme de travail que la gymnaste répète inlassablement, en rêvant secrètement de pouvoir réaliser un jour la triple vrille.

Dans une Amérique conquérante où les gymnastes ont tôt fait de changer de club, à la recherche de l'entraîneur du moment, Alicia, elle, reste fidèle à ses entraîneurs du début. Depuis dix ans, elle se plie aux agrès et à la discipline d'entraîneurs roumains, Mihai et Sylvia Brestyan. Ces derniers, comme nombre de leurs compatriotes, ont cédé à l'exil doré des Etats-Unis en y monnayant leurs compétences. D'abord simples salariés dans un club de la banlieue de Boston ils entraînent une jeune pépite, la petite Alicia Sacramone venue s'essayer à la gymnastique après avoir été repérée faisant des cabrioles dans un centre commercial. En 2000, les deux Roumains créent leur propre club, le Brestyan's Gymnastics. Ils ne se destinent pas au départ au haut niveau. C'est Alicia qui les y pousse en les suivant sans condition dans cette nouvelle aventure. "Pourquoi changer? se demande-t-elle Ce sont finalement eux qui me connaissent le mieux. Mihai Brestyan un entraîneur exigeant mais très compétent. Son approche est différente d'un entraîneur américain, en plus il connaît beaucoup de monde dans le milieu de la gym ce qui est indéniablement un plus. Comme il me parle tantôt en anglais tantôt en roumain je comprends cette langue et j'ai pu ainsi tisser des relations particulières avec les gymnastes roumaines."



Bercy n'était pas le baptême de cette athlète sur le sol français, elle avait remporté en 2002 le Tournoi de Combs-la-Ville et fait une discrète apparition au Massilla Gym Cup 2003 en intégrant la finale du saut et du sol, déjà ses deux points forts. " Il s'agissait d'une de mes premières compétitions internationales et j'étais très nerveuse et impressionnée, se souvient-elle Aujourd'hui c'est devenu plus facile mais, d'un autre côté, mes attentes et celles de mon entraîneur sont, elles aussi, plus élevées et je me dois d'être à la hauteur. Chaque année, je me fixe un seul grand objectif, une compétition que je veux particulièrement faire."
Si Alicia ne veut pas se projeter sur du long terme, c'est qu'en jeune femme déterminée mais lucide, elle ne veut ni fermer la porte à son rêve olympique ni tout y sacrifier. Elle entend d'abord terminer ses études secondaires et rejoindre l'année prochaine l'Université d'UCLA pour laquelle elle matchera. Des compétitions universitaires particulièrement réglementées (les gymnastes ne peuvent dépasser vingt heures hebdomadaires d'entraînement, les contrôles sont stricts) et d'un niveau très relevé qui consacrent chaque année les anciennes gloires de la gymnastique nord-américaine.

Si sa motivation et ses contenus gymniques le lui permettent, peut être tentera-t-elle alors une nouvelle aventure olympique comme l'ont fait avec succès l'Américaine Bhardwaj ou la Canadienne Richardson. En 2008, Alicia possèdera en sa faveur davantage d'expérience, ce petit plus qui lui a tant fait défaut en juillet dernier la laissant à la porte des sélections olympiques. "Les entraîneurs avaient besoin de deux très bonnes gymnastes au saut pour compléter l'équipe. J'avais ma chance mais je suis passée à côté lors du championnat national où je n'ai terminé que dix-neuvième, et ils ont finalement choisi deux filles*qui possédaient beaucoup plus d'expérience internationale que moi. C'est une question de maturité et d'expérience qui, je pense, ont fait la différence, analyse-t-elle après coup. Passée la déception et après un bon mois de coupure, j'ai repris petit à petit le chemin de l'entraînement. J'ai beaucoup travaillé pour être sélectionnée lors des camps et les résultats ont commencé à suivre."

Ils ne devraient pas s'arrêter de sitôt puisque le format des prochains mondiaux (concours général et finales par appareil) favorisera l'avènement de nouvelles spécialistes. Nul doute qu'Alicia aura son saut à dire.
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.25.113) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 09 mai 2007 08:46

adriana pop

Adriana Pop
Adi, une chorégraphe de renom

Depuis une dizaine d'années, la Roumaine Adriana Pop participe à la création de la plupart des chorégraphies de l'équipe de France. Mais pas uniquement, elle travaille également avec les meilleures Roumaines et Chinoises. Portrait d'une femme pleine d'imagination.







Une note de musique, un praticable et elle se lâche. Le sourire aux lèvres, elle enchaîne les pas de danse, les voltes et les mimiques. Soudain, elle lève le bras et dessine un arc de cercle avant de marquer un temps d'arrêt, une pointe de pied tirée vers le sol, l'autre main sur la hanche. Adriana Pop fige la position pour que la gymnaste la retienne. " C'est une fabuleuse danseuse et chorégraphe, reconnaît Isabelle Séverino. Elle a vraiment une imagination plus que débordant ! Adriana Pop, épouse de Nellu entraîneur à Marseille, n'en est pas à sa première chorégraphie. Loin de là. " La première remonte à l'année 1988, se souvient cette Roumaine aux accents joyeux. C'était avec une gymnaste de 12 ans sur la musique russe Kalinka. La chorégraphie ? J'y suis venue un peu par hasard, parce qu'il a fallu que je laisse de côté ma GR pour suivre Nellu. "

Avant d'embrasser cette fabuleuse carrière de chorégraphe qui la mène aujourd'hui aux quatre coins du monde, Adriana Pop a en effet passé de nombreuses années à lancer rubans et cerceaux au-dessus de sa tête. Née un 22 octobre 1965 à Baia-Mare, au Nord de la Roumanie, Adriana Rednic s'est essayée à la danse, à 6 ans, avant de rejoindre le club de gymnastique de sa ville. " Mais, j'avais trop peur aux barres asymétriques et au saut de cheval, confie-t-elle amusée. J'étais bien plus douée pour la danse. Du coup, on m'a dirigée vers la gymnastique rythmique. ". En 1979, elle intègre l'équipe nationale à Bucarest et participe aux Jeux Balkaniques, ainsi qu'aux championnats d'Europe. " Je n'étais que remplaçante, précise-t-elle modestement. Elle continuera jusqu'en 1983 sa carrière de haut niveau avant de partir à l'université de sport, où elle rencontre son futur compagnon. Aujourd'hui, il n'y a aucun doute. C'est bien grâce à ce passé, fait de musiques et de chorégraphies, que cette femme de 39 ans est devenue de qu'elle est l'une des chorégraphes de gymnastique les plus prisées à travers le monde.

Cette carrière, Adriana l'a commencé véritablement en Roumanie. " J'ai d'abord travaillé avec l'équipe nationale juniors que Nellu entraînait puis Octavian Bellu m'a appelée en 1990 pour travailler avec les seniors ". Depuis cette époque, elle y retourne régulièrement pour construire les chorégraphies de la plupart des gymnastes de l'équipe senior. En 1991, la Belgique est le premier pays étranger à la solliciter pour confectionner les sols de l'équipe nationale avant les Mondiaux d'Indianapolis. En 1992, elle suit son mari en France et elle commence à poser ses touches de couleurs sur les sols des gymnastes du centre de Marseille. Aujourd'hui, elle est la principale chorégraphe du collectif tricolore. Même la Chine, malgré la barrière de la langue et de la culture, a fait appel à cette jeune femme dynamique avant les Mondiaux de Sabae (Japon). Depuis, elle s'y rend régulièrement avant les échéances compétitives pour créer ou affiner les chorégraphies des meilleures gymnastes du pays. De Lavinia Milosovici, médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, à Catalina Ponor, championne Olympique en 2004 en passant par Ludivine Furnon, championne d'Europe en 2000 et médaille de bronze aux Mondiaux de 1995, une grande partie des sols des meilleures gymnastes est passée entre les mains de la Roumaine. " Lorsque je pars en Chine, on me demande parfois de faire des cours de danse classique, ou contemporaine, pour les autres chorégraphes, raconte Adriana. Tout le monde s'intéresse à mes idées et voudrait connaître ma recette ! Mais moi, vous savez, je ne sais pas ! ".



Selon les gymnastes qui la connaissent, " Adi " se souviendrait encore de toutes les chorégraphies qu'elle a créé au cours de sa carrière ! Encore plus fou. Malgré le nombre impressionnant de chorégraphies confectionnées de par le monde, elle n'est jamais à court d'idées et d'imagination. Une chose la motive, toujours. " J'aime rendre les gymnastes le plus naturelles possible sur un praticable, glisse-t-elle, affectueuse. C'est le seul agrès, où elles peuvent exprimer leur personnalité. J'essaie donc toujours de faire ressortir leurs faces cachées, ce qu'il y a de bon en elles. C'est ce que j'adore ! ".

Isabelle Séverino ne dément pas. La Française, qui fêtera ses 25 ans le 9 avril prochain, a travaillé avec deux autres chorégraphes au cours de sa carrière. En février dernier, elle a construit sa première chorégraphie avec Adi. " On l'a créée en l'espace d'un week-end, puis on l'a peaufinée lors du stage de Saint-Etienne, raconte la Française. C'est super agréable de travailler avec Adriana. On échange à deux. Elle ne t'impose rien et elle te laisse t'éclater sur le praticable. Elle est très ouverte et elle met toujours un point d'honneur à ce que la gymnaste prenne plaisir lors de son sol. C'est important pour que l'on puisse ensuite le vivre à 100 %".



Mais, son plus grand plaisir, Adriana avoue le prendre avec des gymnastes d'expérience, le plus souvent avec qui elle a déjà travaillé et qu'elle connait donc bien. " J'aime quand les filles me comprennent, qu'elles parviennent à ressentir les choses, à se les accaparer, quand il y a un véritable échange, avoue-t-elle. Pour cette raison, j'adorai travailler avec Ludivine Furnon et Laëtitia Bégué. Récemment, je me suis beaucoup amusée avec Isabelle Séverino. ". Nul doute. Cette femme est une curieuse, une passionnée, une insatiable. Où qu'elle soit, aux Etats-Unis, comme au Maroc, elle n'hésite pas à rentrer dans un bar pour y écouter la musique et demander au barman les références. Toujours en quête d'une mélodie nouvelle, source d'autres gestuelles, d'autres danses et pas chorégraphiés. Jamais, elle ne se lasse. Se triturant la tête pour trouver ce qui aidera au mieux la gymnaste à se libérer sur le praticable. Certes, parfois, Adriana aimerait bien diversifier son activité, exercer son talent auprès d'artistes, voire travailler sur les chorégraphies de comédies musicales. " Mais, je crois qu'il faut avoir des contacts pour ça ", lâche-t-elle comme pour refermer la porte d'un autre rêve. Où qu'elle soit, la gymnastique toujours revient à elle. C'est son milieu, sa vie, son oxygène.
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.25.113) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 09 mai 2007 08:47

yulia lozechko

Yulia Lozechko
Un air de famille

Vue à Paris en Août 2003 lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse Européenne où elle avait emporté aisément le titre par équipe et en individuel, outre ses brillants résultats c'était aussi son physique qui avait retenu l'attention, nous étions loin de l'archétype de la junior russe, gymnaste de poche bondissante. Une queue de cheval blonde, de longues et très fines jambes, une élégance naturelle sur des programmes déjà complexes, sa silhouette n'était pas sans rappeler celle de Svetlana Khorkina à ses tous débuts. Quelques mois plus tard au printemps 2004 la grande dame de la gymnastique participait à ses sixièmes et derniers championnats d'Europe alors que le nouvel espoir de la gymnastique russe faisait ses premières armes en remportant la médaille de bronze chez les juniors et l'argent à la poutre. Fin d'un règne, début d'une nouvelle et talentueuse génération, mais passage de témoin réussi pour la Russie qui a peut-être trouvé en Yulia Lozhechko le nouveau fer de lance de la gymnastique dite artistique.







Lors de la tournée France Russie nous lui avons fait part de cette similitude, Yulia s'en est montrée flatté et à peine surprise " D'autres personnes m'en ont fait la remarque. Khorkina est un modèle pour moi et c'est un honneur que de lui être comparé. Au départ j'étais très impressionnée, quand je suis arrivée au centre national j'osais à peine lui parler. Pour moi Svetlana rassemble toutes les qualités qu'une gymnaste se doit de posséder pour atteindre le plus haut niveau." nous confiait-t-elle alors " Aux derniers Championnats de Russie je me suis blessée et je voulais abandonner la compétition. Svetlana est alors venue vers moi et m'a demandé de ne pas renoncer, au non de mon équipe. A la guerre c'était plus dur m'a-t-elle dit. Ses paroles m'ont donné la force de continuer "



La gymnaste originaire de la ville de Briansk côtoie quotidiennement Svetlana Khorkina depuis 2002 date à laquelle elle a intégré le centre national d'entraînement de Krugoïe Oziero, plus communément appelé Lac Rond. Cette ancienne base sportive soviétique située à une cinquantaine de kilomètres de Moscou concentre l'élite gymnique de la nation. Le gouvernement russe réinvestit depuis peu dans le sport et ses valeurs. Les subventions accordées ont certes rafraîchi la décrépitude des lieux et amélioré le quotidien mais les entraînements y demeurent aussi austères qu'exigeants. Jusqu'à trois séances par jour, six jours sur sept et peu de temps laissé pour les loisirs et les études. Les athlètes suivent une scolarité aménagée, après les entraînements des professeurs viennent au centre national dispenser les matières principales. Timidement la gymnaste nous confie d'un souffle être bonne élève et s'évader en collectionnant des figurines de dauphins. Yulia ne bénéficie pas personnellement des conseils du sorcier russe Boris Pilkin, génial mentor de Khorkina, elle s'entraîne principalement avec sa maman qui l'oriente depuis ses débuts à l'âge de sept ans et qui l'a tout naturellement suivie au centre national comme le veut la tradition russe. Sa présence à ses côtés adoucie quelque peu la rigueur quotidienne de sa vie d'athlète.


Favorite pour le titre lors des Championnats d'Europe junior la gymnaste russe en tête après deux rotations chuta à la poutre sur un demi tour salto avant laissant le champ libre à la roumaine Nistor et l'italienne Ferrari." Les deux gymnastes qui sont devant moi le sont à juste titre. Elles ont des programmes très difficiles et n'ont pas chuté tandis que moi j'ai commis une erreur à la poutre, peut être due à une trop grande nervosité " analyse-t-elle après coup.

" Je n'ai pas d'agrès favori, il vrai que je réussi bien en poutre car c'est là que je parviens à placer le plus de difficultés. Quand je suis profondément motivée je peux alors réaliser mon maximum et faire l'impossible pour gagner " poursuit-elle. C'est en effet à cet appareil qu'elle excelle et son contenu fait jeu égal avec celui des finalistes olympiques : combinaison de salto facial et japonais, le twist à l'arrêt, des sauts avec un tour et demi particulièrement difficiles à régler et bien d'autres difficultés encore.
L'athlète russe part également avec la note de départ de dix aux barres, son second engin d'excellence. Un enchaînement complexe de deux stadlers suivis d'une valse katchev et salto Pak au temps- un second lâcher en Markelov (comme Khorkina) et une sortie en full-in.

Vous l'aurez compris Yulia est une fine technicienne mais elle possède aussi des qualités physiques à première vue peu soupçonnables. Sa silhouette longiligne et ses fines jambes cachent en réalité une puissance et une endurance musculaire suffisante pour effectuer quatre diagonales
comme la double vrille et demi percutée salto avant ou encore un twist double avant en seconde acrobatie.
" Ne vous fiez pas à son physique, Yulia est une gymnaste très forte physiquement. Mais sa plus grande force c'est sa combativité.


Yulia aime se montrer, elle aime la compétition et ne lâche rien. Elle doit cependant progresser au saut et apprendre à s'extérioriser davantage " nous confie madame Pavlova (maman et entraîneur de la gymnaste Anna Pavlova) en charge de la délégation russe lors de la tournée.
Svetlana Khorkina aura vécu trois olympiades et couru les plateaux de compétition quinze ans durant (de 1992 à 2004) c'est tout le mal que l'on peut souhaiter à Yulia Lozhechko.
​ 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.25.113) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 09 mai 2007 08:48

  • Précédent
  • 1 ...
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • ... 15
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile